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L’Univers de l’Homme

« Connais la loi et tu seras libre. »

L’ouvrage propose une vision renouvelée des principes astrologiques. Toutes les planètes sont explorées non seulement d’un point de vue astronomique et symbolique, mais à partir de l’articulation de leurs fonctions grâce aux trois croix. Celles-ci structurent un zodiaque et un système de maisons non plus statique mais dynamique et créateur de conscience.

A travers les planètes collectives et individuelles, s’ébauche une théorie astrologique de l’inconscient et du conscient, centrée sur la création de la conscience comme grande œuvre humaine.

L’univers de l’homme prend alors une tournure à la fois plus ouverte et plus responsable, avec ses droits mais aussi ses devoirs (qui sont des droits en création), dont peut-être le plus surprenant : le devoir de liberté ! L’astrologie, comme expression la plus proche de la loi cosmique et humaine, se révélant alors un outil de libération et d’ouverture, puisque, comme Charles Vouga l’a affirmé : “ Connais la loi et tu seras libre ”.

Dans sa postface, Paul A. Bernard-Decroze souligne :

“ Sur le chemin initiatique, le long duquel Fanchon Pradalier-Roy nous conduit, il apparaît clairement que ces trois mots, conscience, connaissance et amour sont absolument synonymes. Elle nous montre les surprenantes conséquences qui en découlent pour la compréhension de l’ordonnance du système cosmique avec lequel l’humanité vit en symbiose. L’arbre de vie structuré sur trois croix, au sein duquel les planètes trouvent leur vraie place, s’impose avec la même évidence que le fit il y a plus d’un siècle le tableau périodique des éléments de Mendeleïev. La vision nouvelle des transpersonnelles et de leurs maîtrises entraîne la conviction et renouvelle les données d’une recherche qui s’était quelque peu enlisée. ”

Remerciements

Lorsque je n’étais pas encore dans ce monde, mon grand-père est mort des suites d’un cancer, ayant échappé de peu aux suites d’une dénonciation à la gestapo pour assistance à personnes en danger. J’en ai retenu la nécessité d’aider les personnes en danger.

Lorsque ce fut la Libération, mes parents se sont aimés et j’en ai profité pour m’imposer à eux ! J’en ai retenu le goût et la joie de la libération, mais aussi combien il peut être vital et pas indécent de s’imposer.

Lorsque je suis venue au monde, dans l’appartement de fonction d’une école, j’étais prématurée, à peine viable, et seuls l’amour et les soins de mes deux parents et de ma grand-mère m’ont permis de survivre puis de vivre. J’en ai retenu la nécessité et le goût de l’amour comme possible retournement d’une situation d’extrême dépendance.

Lorsque j’étais petite puis toute jeune fille, ma grand-mère m’emmenait aux séances bihebdomadaires des cinémas de la ville où nous avons écumé toute la programmation de l’époque : J’en ai gardé la reconnaissance pour la diversité des aventures humaines et le goût des êtres qui sont mus par l’amour !

Lorsque, entre deux séances de cinéma, j’allais chez mes autres grands-parents, j’écoutais le chant imagé de l’occitan. Puis j’ai gardé des vaches qui n’étaient pas encore folles en lisant « Confidences » avec mes tantes qui me contaient des histoires et m’apprenaient des chansons. J’en ai retenu le plaisir de la langue et la puissance imaginaire de l’image.

Lorsque je suis devenue adolescente j’ai découvert les combats de la pensée, articulés sur les vrais combats des guerres d’indépendance. J’en ai retenu qu’une indépendance n’est jamais acquise, que ce n’est pas parce que l’on s’est libéré que l’on aide les autres à se libérer, mais qu’il vaut mieux être conscient qu’inconscient.

Lorsque l’attrait pour un homme et pour l’Afrique fut plus fort que celui des mathématiques, j’ai découvert que nous avons tous le même berceau et que nous suivons tous le même chemin, celui ocre et poussiéreux des pistes africaines !

Lorsque j’ai fait des émissions de mathématique pour des enfants africains, j’ai découvert que la mathématique est un langage universel et qu’il peut même se mettre en image.

Lorsque mes enfants sont nés j’ai découvert les joies et les peurs d’être mère et j’ai tenté furieusement de comprendre ce qui se passait, à travers des livres qui m’ont frustrée, et des études en sciences de l’éducations qui m’ont comblées… J’en ai retenu le goût pour une université alternative comme celle de Vincennes d’après 68, et pour les émissions de radio de Françoise Dolto.

Lorsque ma petite fille voulut faire du cheval, je l’ai accompagnée auprès de cette drôle de grande bête qui me faisait peur. J’en ai retenu que nous sommes parfois bien démunis devant nos enfants mais que ce n’est pas une raison pour les détourner de leur chemin.

Lorsque l’analyste jungienne chez qui je le conduisais mon fils me dit que les livres de psychologie sont écrits pour des thérapeutes et pas pour de parents, j’en ai gardé le goût d’écrire un livre pour des parents qui pourraient être thérapeutes et vice versa.

Lorsque mon fils me dit qu’il préférait jouer à la maison plutôt que chez son analyste, j’en ai gardé l’idée qu’il était libre de jouer, et c’est moi qui me suis retrouvée sur le divan pour continuer l’aventure de la conscience.

Lorsque j’ai souffert cruellement d’une déchirure d’amour, j’ai rencontré Jésus de Nazareth dans le film de même nom de Zefirelli. J’ai compris que cet homme était tout simplement allé jusqu’au bout et j’en ai retenu la puissance de l’amour.

Lorsque est revenu l’homme que j’aimais, j’ai compris combien ma foi en l’amour m’avait sauvée, et que si l’amour n’est pas forcément réciproque, quand il l’est c’est une bénédiction !

Lorsque j’ai rencontré l’astrologie en la personne de Germaine Holley et dans le Verbe de Charles Vouga, j’en ai retenu que si l’on demande on reçoit et que l’astrologie est un fabuleux support pour donner et recevoir.

Lorsque nous nous sommes mariés le jour de la catastrophe de Tchernobyl, je me suis dis que, sans doute, à quelque chose malheur est bon !

Lorsque malgré l’amour, j’ai souffert des combats de titans de nos imaginaires, j’ai compris que la quête et la vigilance ne sont jamais finies et que sur le chemin il y a toujours quelqu’un d’autre pour éclairer la route.

Lorsque, alors que je désespérais de l’Education, Jean-Paul Bertrand me demanda de m’occuper de la collection Astrologie des éditions du Rocher, je découvris que l’astrologie n’est point une pensée unique, et que seule sa diversité peut la sauver des luttes imaginaires de pur prestige.

Lorsque j’eus vainement étudié, conseillé, expérimenté, théorisé, l’improbable venue d’une université ouverte et à distance en France, j’en ai conclu comme la petite poule rouge qu’il ne me restait qu’à la faire : et j’ai alors créé univers-site, une université ouverte et à distance en astrologie, qui n’est pas une institution mais un projet collectif.

Lorsque j’eus travaillé avec Michel Authier à son Pays de connaissance, et qu’il reçut si peu d’écho, j’en ai déduit que nul n’est prophète en son pays et que les grands esprits comme lui sont de leur temps moins connus que les empereurs technologiques qui les dominent.

Lorsque ma fille est venue s’occuper de ma comptabilité, pour me libérer du temps à écrire, j’ai compris que le temps du retour était venu et qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire avec ses enfants.

Lorsque mon fils et ma belle-fille sont venus annoncer l’arrivée prochaine d’une petite-fille, j’en ai déduit que la vie toujours recommence, que tout amour est créateur, tout couple le premier, et chaque enfant unique et désiré (et que les autres devaient, hélas, apprendre à le devenir !).

Lorsque j’essayais de dégager du temps pour travailler encore et encore à ce livre, Uunivers-site et les « universitaires » m’interpellaient et j’ai compris alors la vanité de l’isolement, car la création, partout, est présente, et tous participent à son flot.

Lorsque je n’étais pas sûre du lieu où me conduisait la marée de la création, ma « sœur » et des amis ont été là pour me guider, j’en ai déduit que l’on s’accompagne avec bonheur les uns les autres.

Lorsque je décourageais dans le long accouchement de ce livre, mon mari était là pour croire en ce que je faisais : j’en ai déduit que l’amour venait au bout de toutes les douleurs et, confiante et guidée par l’étoile, je me suis remise à l’ouvrage.

Lorsque j’eus terminé, il ne me restait plus qu’à vous remercier de l’avoir lu et de l’accueillir dans votre univers et notre humanité commune !

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Fanchon Pradalier-Roy
Fanchon Pradalier-Roy

Le 16/12/2000.